Notes sur le texte du fr. Hervé Legrand op  
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René Sournac (gastcommentator)
29/2/08

Notes sur le texte du fr. Hervé Legrand op, communiqué en janvier 2008 par la Croix,
à propos de la brochure des Pays-Bas : « Ministères ordonnés et Eucharistie »

Il ne faut pas négliger la conjoncture historique. Il faut voir qu’actuellement, dans notre Eglise catholique, un pouvoir supérieur choisit les cadres qui sont responsables des personnes. Celles-ci n’ont aucune participation à ces nominations. Il est naturel de les désigner sous le nom de ‘base’ et de montrer du doigt les tensions entre cette ‘base’ et ce pouvoir bouclé sur lui-même.

Les chrétiens, ‘de la base’ donc, ont vu leurs groupes, leurs communautés, privées progressivement des services d’un prêtre, (un desservant, disait-on en France). Le vieillissement des prêtres, sans renouvellement, est reconnu par tous comme une crise grave. Les chrétiens peuvent reprocher à leurs évêques, soit d’avoir nié la crise, soit de n’avoir pas su y voir le côté positif ouvrant sur des adaptations, soit d’avoir passé la ‘patate chaude’ à leurs successeurs, refusant d’interpeller Rome et laissant les communautés se débrouiller elles-mêmes, souvent sans eucharistie.

C’est dans ce dysfonctionnement que s’écrit le texte hollandais et qu’il trouve un écho en France. Mieux que quiconque, le frère Legrand, qui a du lire, en son temps, ‘Quand Rome condamne’, doit savoir combien à Rome les oreilles sont bouchées. Je ne connais rien à l’art de la communication, mais je pense qu’il y a place pour un langage choc et une information hors des circuits politiquement corrects quand un dialogue est fermé depuis quarante ans. Je signale que la première requête d’un Concile Pastoral Hollandais date de 1968-1970, sous la présidence des évêques d’alors et qu’elle fut virée aux oubliettes. Elle se terminait, p.75, par cette conclusion : « Certaines causes ne souffrent aucun délai ». Cela fut proposé, voté, imprimé en 70 ! (Rome IDOC international n°16. Ed.Seuil, 15 janvier 1970. 82 pages).

Le frère Legrand critique l’appel au fait accompli, et alerte  sur le risque d’un schisme. Ici aussi, n’oublions pas la situation historique. A quel point de la courbe Eglise sommes-nous depuis Vatican II ? En la bienheureuse année 2007, ne s’est-il rien passé sur cette question de schisme ? N’y a-t-il pas eu la fin de la rupture entre Rome et les chrétiens intégristes de Lefebvre ? Leurs faits accomplis n’ont-ils pas été reconnus positifs, leur évolution schismatique couronnée de succès ?  Et les prêtres espagnols, victimes des républicains, élevés sur les autels, (les prêtres catalans victimes des franquistes doivent errer en quelque purgatoire, quant à ceux du Chili ou d'Argentine, victimes des Croisés lefebvristes !..) ?

En cet été 2007, c’est un prêtre et un grand écrivain français qui réagissait au Motu Proprio (‘Un autre schisme’ TC 2 août) en notant que puisque Rome écoutait si peu les évêques français, il voyait malheureusement se développer l’énorme schisme « qui ne préoccupe guère Rome », celui des chrétiens et des prêtres de base s’éloignant sans bruit. Il terminait : « Puissent-ils, en prenant leurs distances, garder le regard fixé sur Jésus »


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